Règles concernant les participants

Les participants de ce sport seront contraints à trois points très précis, dont l’aptitude médicale, le critère d’âge et les équipements de sécurité.
Afin de pouvoir participer à une compétition, le participant devra détenir un certificat de non contre-indication à la pratique du sport automobile ou bien une licence octroyée par une fédération sportive. Concernant l’âge des participants, c’est la puissance de l’engin qui va en juger.
La voici donc :
Catégorie A :
– Pour les enfants de 6 ans : 2,5 chevaux (4 kW)
– Pour les enfants de 7 et 8 ans : 7 chevaux (5,1 kW)
– Pour les enfants de 9 et 10 ans : 12 chevaux (8,8 kW)
– Pour les enfants de 11 et 12 ans : 15 chevaux (11 kW)
– Pour les enfants de 12 et 13 ans : 21 chevaux (15,4 kW)
– Pour les enfants de 15 à 18 ans : 60 chevaux (44,1 kW)

Catégorie B1 :
– Pour les enfants de 14 ans : 15 chevaux (11 kW)
– Pour les enfants de 15 ans et plus : 28 chevaux (20,6 kW)

Catégorie B2 :
– Pour les enfants de 4 à 10 ans : 4,5 chevaux (3,5 kW)
– Pour les enfants de 11 à 13 ans : 9 chevaux (6,6 kW)

Pour ce qui est des équipements, le minimum obligatoire est un casque intégral et le non-port d’une écharpe, foulard ou tout autre vêtement flottant au niveau du cou du conducteur. Une combinaison est aussi obligatoire lors d’une course pour toutes les catégories, sans oublier les gants et chaussures montantes.

Règles concernant la qualification de l’encadrement

Les compétitions avec de karts de catégorie A : la présence d’un directeur de course, d’un commissaire technique et de commissaires de piste qualifiés par la FFSA est obligatoire. Pour ce qui est du médical, une trousse de secours médicale, la présence d’un médecin (inscrit au tableau de l’ordre des médecins) et d’au moins une ambulance. Les compétitions avec des karts de catégorie B1 ou B2 : La présence d’un chef de piste, d’un commissaire et de quelques moniteurs qualifiés est impérative. Le côté médical est identique à la catégorie A, mais une équipe de secourisme est requise.

Les bases : on reste « focus »

Les épreuves du permis de conduire n’incluent malheureusement pas d’exercices de concentration et pourtant… c’est la qualité la plus décisive. C’est même ce qui distingue les bons chauffeurs des autres. Gardez toute votre attention sur la conduite. Ne lancez jamais une discussion « émotionnellement laborieuse » ou qui nécessite votre attention au volant. L’humain est multitâche, mais pas sur la route. N’utilisez pas votre téléphone ou tout autre appareil électronique pendant que vous conduisez. Si certains constructeurs automobiles prennent aujourd’hui soin de nicher l’entrée « AUX » au fin fond de la boîte à gant, c’est justement pour décourager le conducteur de gérer la musique !
On ne le répétera jamais assez : les excès de vitesse vous donnent moins de temps pour réagir et augmentent la gravité de tout accident éventuel. Conduisez toujours de manière « défensive ». Soyez conscient de ce que font les autres conducteurs autour de vous et attendez-vous à… l’inattendu. Supposez que les autres automobilistes n’ont pas toute leur tête, et soyez toujours sur vos gardes. Il n’y a pas de méritocratie sur la route. Vous pouvez très bien vous retrouver embarqué dans un accident mortel sans avoir aucune espèce de responsabilité.
Gardez un gap de 2 secondes entre vous et la voiture qui vous précède dans la mesure du possible. Prévoyez 4 secondes si le temps est mauvais. Pendant les longs trajets, prévoyez du temps dans votre programme pour vous arrêter. Vous pourrez vous reposer, boire un café, manger, téléphoner, etc. Veillez à disposer toujours d’un éthylotest fonctionnel dans votre véhicule, même si vous ne buvez pas. La loi l’impose en France. Plus d’infos à ce sujet ici : https://www.wizza.fr/ethylotest/.

Cinq choses à faire si vous avez un accident

Avant de prendre la route, prenez le temps de sécuriser les objets que vous transportez. Ils peuvent se déplacer pendant que le véhicule est en mouvement. Si cela se produit, surtout n’essayez pas de récupérer des objets qui tombent au sol. C’est un motif courant d’accidents mortels. Ayez les objets nécessaires à portée de main, comme les frais de péage, les cartes de péage, etc.
Ne laissez pas les enfants se mouvoir plus que de raison à l’arrière de votre voiture. Ils doivent être bien attachés à leur siège, avec une ceinture de sécurité bien ajustée à tout moment pour deux raisons : ils ne doivent pas « trop » attirer votre attention, mais aussi et surtout pour leur sécurité. Évitez de conduire lorsque vous êtes fatigué. Sachez que certains médicaments provoquent une somnolence et rendent la conduite d’un véhicule très dangereuse. Faites toujours preuve de prudence lorsque vous changez de voie. Couper devant quelqu’un, changer de voie trop vite ou ne pas utiliser vos signaux peut provoquer un accident grave.
Si vous avez un accident, assurez-vous d’abord que personne dans la voiture n’est blessé. Ensuite, vérifiez que les passagers de l’autre véhicule, les piétons et toute autre personne se trouvant à proximité vont bien. Ensuite, faites ces cinq choses :
• Restez sur les lieux de l’accident : le départ peut entraîner des conséquences juridiques, comme des amendes ou des violations supplémentaires ;
• Appelez immédiatement la police ou le SAMU : ils enverront un officier et du personnel médical sur le lieu de l’accident. Une fois que les policiers sont arrivés, attendez qu’ils remplissent un rapport d’accident ;
• Restez dans la voiture : si vous êtes sur une autoroute très fréquentée, restez à l’intérieur de la voiture et attendez la police ou une ambulance. Il est dangereux que les passagers se tiennent le long d’une autoroute ou d’une autre route très fréquentée ;
• Restez calme : ne vous disputez pas ou ne vous battez pas avec l’autre conducteur. Échangez simplement vos coordonnées et les informations relatives à l’assurance. Si possible, obtenez également le nom et les numéros de téléphone des témoins.
• Contactez votre assureur : appelez votre assureur pour signaler le sinistre. Votre agent vous demandera tous les documents que vous recevrez au sujet de l’accident et vous donnera des informations importantes pour faire réparer votre voiture.

Quels sont les équipements obligatoires ?

Pour renforcer la sécurité routière, des équipements sont rendus obligatoires pour les motards. Le fait de ne pas les porter vous expose à des peines comme une amende. D’abord, il faut porter un casque homologué est imposé sur le marché pour protéger le visage et la mâchoire. Puis, il y a les gants homologués destinés à protéger les mains en cas de chute. Des modèles innovants existent et comportent des coquilles pour protéger en même temps les phalanges. Le gilet jaune est obligatoire même si vous n’êtes pas tenu à le porter sur la route. Il doit rester à portée de main en cas d’arrêt d’urgence pour pouvoir être enfilé en un tour de main.

Quels sont les équipements facultatifs ?

Certains accessoires ne sont pas obligatoires, mais participent tout de même à votre sécurité sur la route. À bord de votre moto, portez un pantalon renforcé. Les jambes encaissent toujours le coup dur en cas d’accident. Le pantalon renforcé avec une doublure kevlar permet alors de protéger vos jambes. Mettez également un blouson renforcé pour protéger la partie supérieure du corps en cas de chute. Certains boulons comportent des protections homologuées comme la protection dorsale pour mieux vous protéger en cas d’accident. Enfin, enfilez des bottes ou chaussures homologuées pour protéger les pieds et les chevilles si jamais vous tombez.

Équipez-vous correctement

Avant de monter sur votre moto, il faut d’abord que vous disposiez de tous les équipements nécessaires à votre sécurité. Vous devez donc porter des bottes adaptées pour assurer la protection de vos pieds et de vos chevilles. Vous devez aussi mettre un pantalon étanche et bien renforcer au niveau des genoux et des fesses. N’oubliez pas également de porter un blouson approprié. Il faut que celui-ci soit en cuir ou bien hermétiques. Pour vos mains, portez des gants. Mais le plus important de tous c’est le port d’un casque homologué.

Soyez toujours visibles par les automobilistes

Lorsque vous roulez sur votre moto, il faut toujours que vous teniez compte des angles morts des voitures. En effet, les automobilistes ne peuvent pas vous voir si vous roulez dans cette zone. Par conséquent, vous augmentez vos chances de faire un accident. Aussi, ne restez jamais tout près des camions puisque les chauffeurs de ce type d’engin ont plus de difficulté à vous apercevoir par rapport aux autres chauffeurs. Vous devez d’ailleurs prendre plus en considération ce conseil lorsque le camion est en arrêt ou lorsqu’il se trouve dans les intersections. L’idéal serait alors de toujours garder une certaine distance avec les autres utilisateurs de la route pour que vous puissiez être plus visible.

Soyez vigilant

Sur la route, les motos sont beaucoup plus vulnérables que les voitures. Vous devez donc être prudent à tout moment, et cela, encore plus en cas de mauvais temps. Une toute petite chose, qui semble être insignifiante, peut entraîner votre chute lorsque vous êtes à moto comme lorsque vous roulez trop près de la bordure de la route, sur des gravillons ou même sur les marquages au sol. Veillez également faire attention lorsque vous changer de ligne. N’agissez pas subitement, mais ouvrez vos yeux sur les voitures aux alentours. Et faites aussi surtout très attention aux portières de voitures qui s’ouvrent sans crier gare dans les embouteillages.

Soyez sage avec la vitesse

Que ce soit en voiture ou à moto, plus vous roulez vite, plus votre chance de ralentir à temps est mince. Mais, il va falloir que vous doubler votre prudence lorsque vous êtes sur une moto. En effet, le moindre obstacle pourrait vous être fatal. Il faut alors que vous gardiez toujours une vitesse adéquate afin que vous puissiez freiner correctement. Pour avoir une petite idée de la bonne vitesse, rappelez-vous qu’en moyenne si vous roulez à 50km/h, vous disposez d’un temps de freinage de 15m/s. Pour couronner le tout, pensez à maîtriser la technique du contre braquage. Cela vous aidera grandement à éviter certains obstacles.

Le gilet et le triangle

Depuis juillet 2008, la loi impose l’existence d’un gilet et d’un triangle dans une voiture pour éviter les accidents en cas de panne sur route. Le gilet de sécurité doit être rétro-réfléchissant et enregistré avec un marquage CE. Donc, en cas de panne sur une route, le chauffeur doit mettre son gilet avant de sortir de sa voiture et de se mettre rapidement en sécurité derrière les barrières. Un seul gilet par voiture est obligatoire, mais l’idéal est d’en prévoir d’autres, supplémentaires, pour les autres passagers. Le triangle de signalisation doit aussi être certifié avec le marquage E 27 R. Il doit être utilisé quand la voiture est immobilisée sur la route. Le triangle doit être installé au moins à 30 mètres du véhicule. À noter que le non-respect de ces règles peut engendrer une contravention et une amende forfaitaire de 90€ à 135 €.

L’éthylotest

L’existence d’un éthylotest est aussi obligatoire dans une voiture pour permettre de vérifier le taux d’alcoolémie du conducteur. À savoir que la limite d’alcool autorisée par litre d’air exhalé est de 0,25 milligramme. L’éthylotest doit être neuf et certifié NF avec une date de péremption qui n’est pas encore dépassée. L’éthylotest permet au contrôleur de savoir si l’état du conducteur l’empêche ou non de prendre le volant. L’existence de cet appareil dans chaque véhicule vise donc à soutenir la responsabilisation du chauffeur lorsqu’il a consommé de l’alcool.

Les matériels de sécurité indispensables en cas de crevaison

Il n’y a pas d’obligation d’avoir de matériel comme la roue de secours ou de bombes anti-crevaison en France. Ce que chaque voiture doit disposer c’est d’un cric pour aider à soulever la voiture durant un changement de pneus.

La trousse de secours

La trousse de secours est aussi utile dans une voiture en cas de problèmes pour pouvoir réaliser les premiers soins. Celle-ci doit être composée de couverture, de compresses stériles, de pansements, de ciseaux, de produit désinfectant, de gants jetables, de médicaments antidouleurs, de crème contre les brûlures et les piqûres, de médicaments contre le mal des transports, etc. Enfin, disposer d’un extincteur dans son véhicule peut également être utile afin d’éteindre rapidement un feu d’origine hydrocarbure.